millions de tonnes les émissions de dioxyde de carbone dans une mégalopole où la température a augmenté de 4 °C en un siècle. La décomposition des 70 millions de tonnes d'ordures,lacoste pas cher, qui se sont accumulées durant plus de vingt ans dans le Bordo Poniente, représente 20 % des gaz à effet de serre générés par la ville."Le recyclage de ces déchets fera bientôt l'objet du plus important appel d'offres au monde", a déclaré,polo lacoste pas cher, le 5 janvier, Fernando Aboitiz, maire adjoint chargé des ouvrages publics, en annonçant la construction de centres intégraux de recyclage et d'énergie (CIRE) avec des concessions de vingt-cinq ans.Evaluée à 51,5 millions d'euros, une future usine d'énergie électrique, à partir du biogaz dérivé de la décomposition des déchets, devrait générer,polo lacoste homme, dès fin 2012, l'équivalent de la consommation de 30 000 maisons par an, pour éclairer les voies publiques et faire fonctionner la nouvelle ligne 12 du métro. Sans compter la construction de plusieurs usines de compostage des résidus organiques qui seront utilisés comme combustibles et engrais pour les jardins de la ville. A terme, la décharge du Bordo Poniente, créée en 1985, sera convertie en espace vert. "Ces nouveaux mécanismes visent à changer les conditions sanitaires, mais aussi les habitudes de la population pour minimiser la production d'ordures et développer le tri sélectif", explique M. Aboitiz, qui assure que les problèmes de collecte seront réglés dans les prochains jours.Mais Gustavo Alanis, le président du Centre mexicain de droit environnemental (Cemda), en doute. "La crise risque de durer, pense-t-il. La mairie s'est montrée irresponsable en fermant le Bordo Poniente sans prévoir des options alternatives viables." D'autant que l'opération semble onéreuse : Selon le quotidien El Universal, la ville pourrait débourser plus de 300 000 euros par jour pour transporter ses déchets dans les décharges privées des Etats voisins, soit cinq fois plus que les estimations officielles de la mairie."La solution passe par l'éducation des habitants, principaux générateurs de déchets, pour réduire la quantité d'ordures à la source, commente Omar Rojas Garcia, spécialiste de l'environnement à l'Institut technologique de Monterrey (Itesm). La crise de la collecte des poubelles devrait se régler dans les semaines à venir, mais les usines de recyclage ne suffiront pas pour absorber les ordures générées par la ville, alors que les décharges clandestines pourraient créer des problèmes environnementaux et sanitaires colossaux."Pour redresser la barre, la mairie prévoit, d'ici à mars, la mise en place dans les rues de 200 conteneurs de tri sélectif des déchets. L'édile de Mexico devrait aussi annoncer, lundi 9 janvier, les noms des décharges finales qui accueilleront les ordures de la capitale. Le temps presse : "L'échec de son plan pourrait peser lourd sur le bilan de Marcelo Ebrard", commente M. Alanis. L'élection du nouveau maire est prévue en juillet.L accès à la totalité de l article es Related articles:

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