clown est nu. Sa capacité d'improvisation devient alors déterminante. L'association Théodora exige donc de chaque « docteur » qu'il suive plusieurs semaines de formation. Les artistes pourront ainsi, dans les meilleures conditions, donner libre cours à leur imagination sans enfreindre les règles d'un univers où les interdits sont légion. Certaines choses ne s'apprennent pourtant qu'au contact des enfants. Lors de sa dernière visite, le docteur Sakapoët a ainsi été accueilli dans la chambre de Marie par un glacial : « T'es pas drôle ! » « Dans ces cas-là, il ne faut pas se laisser déstabiliser, explique-t-elle. Nous sommes également là pour permettre aux enfants en colère d'exprimer leur ressentiment. » Personne pour résister au charme des clowns, donc ? Dans les couloirs de l'hôpital, Zeina est venue rendre visite à sa soeur de douze ans qui, à l'en croire, se trouve « trop grande pour ces trucs-là ! ». La directrice de Théodora dédramatise : ados et pré-ados auraient parfois du mal à avouer qu'ils apprécient les clowns. Elle regrette pourtant de ne pas avoir suffisamment de « retours de la part des enfants, des parents et des soignants ». « Je crois que nous avons atteint notre but, dit-elle, mais j'aimerais pouvoir le vérifier. » Malheureusement - contraintes de la vie associative - le temps manque : « Notre première urgence est de trouver des financements. Même avec un budget de 400 000 euros, notre avenir reste toujours incertain. » Emmanuelle Talon 0 commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Société - le 24 Décembre 2005 événement Les Doucettes, havre de solidarité Dans ce quartier populaire de Garges-lès-Gonesse (Val-d Oise), le centre social a invité des familles au RMI pour un réveillon de la générosité, avec l aide de la Fondation de France. Elles s'appellent Hassina, Marie-Jeanne, Léa, Junie, Eugenia, Mariam, Cécile, Zara et Tajamal. Elles viennent d'Algérie, de Côte d'Ivoire, d'Haïti, de Guinée, du Pakistan,lunettes ray ban, de Martinique,ray ban lunettes, du Maroc, de Roumanie ou tout simplement du nord de la France. Habitent toutes le même quartier, les Doucettes,polo burberry, à Garges-lès-Gonesse. Mais ne se connaissaient pas avant de s'inscrire à un stage de préparation à la vie active, proposé par le centre social que dirige Bernadette Dubois. « Cette soirée, c'est le bouquet final de leur travail. C'est l'occasion de montrer qu'on est quelqu'un dans le quartier, qu'on peut être utile aux autres », explique-t-elle, d'une voix rocailleuse. Cette soirée, c'est un avant-goût de réveillon de Noël pour les habitants du quartier à faibles ressources. Ils sont une centaine de bénéficiaires du RMI (revenu minimum d'insertion) ou de l'API (allocation parent isolé) à avoir répondu à l'invitation du centre social. Une initiative dans le cadre des réveillons de la générosité, organisés dans tout le pays grâce au soutien financier de la Fondation de France, qui a lancé un appel à projets aux associations de terrai Related articles: http://www.comunicarelinclusione.it/it/component/xijc/?view=captcha http://du-ma.com/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=869633 http://www.zhou-jia.com/forum.php?mod=viewthread&tid=474822