les courses de rentrée aujourd'hui car je dois écrire le petit mot dans Le Monde. Sur les paralympiques."

Réponse : "C'est quoi ? " J'explique que ce sont les pour les handicapés, et que le souci qu'ils ont est que ce n'est pas médiatisé, qu'on ne les voit pas à la télé. Réponse : "Oh mais heureusement, parce que ?a serait très chiant,chaussure baskets louboutin..." Je demande pourquoi, car la vérité sort parfois - mais pas toujours - de la bouche des enfants. Réponse : "Parce que moi, si j'étais handicapé, j'aimerais pas qu'on montre mes Jeux olympiques à la télé comme si j'étais une bête de foire."

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Je réfléchis à l'affaire et me dis que les handicapés comme des "bêtes de foire, de grands sportifs qui se dépassent et dépassent leur handicap", donc héros hors du commun, cela induit effectivement que cameramen et photographes s'obligent à le handicap,souliers compenses louboutin pas cher, ou la prothèse. Et dans les faits, c'est ce qui se passe. D'où la conclusion qu'on ne cadre pas que l'action sportive mais le dépassement du handicap.

Pour autant, le en le comprenant, c'est le plan large, handicap ou pas. Quel meilleur exemple que de se que Ibrahimovic en plan de détail empêcherait de que la bête médiatique fait 1,95 m ? Le détail empêche la compréhension du regard, et quand on ne comprend pas, on n'est pas ému ou transporté par l'action héro?que du compétiteur sportif, handicapé ou pas.

A leur origine, les Jeux paralympiques étaient destinés à la réhabilitation, par la pratique du sport, des vétérans et victimes de la seconde guerre mondiale. Si on suit cette logique, on aurait d? de grosses délégations tchétchènes ou afghanes à Londres et on devrait s' à un important contingent syrien à Rio. Mais en fait non, car aux Paralympiques comme aux Olympiques, tout est question d'argent et donc de sponsor et donc de . On sait bien qu'on peut ce qu'on veut si on met le paquet en promo. Ce n'est pas un hasard si , qui fait l'homme tronc pour un parfumeur, a participé aux Jeux olympiques puis paralympiques.

La parole d'enfant allie cruauté et lucidité, plut?t que vérité. C'est donc peut-être aussi une question d'éducation. Puisqu'on remet la morale à l'école, comme chaque année, on pourrait peut-être que certains problèmes de maths commencent à éduquer les enfants sur une acceptation et une normalisation du handicap. Exemple : " La longueur de la prothèse étant déterminée par l'analyse des segments qui consiste à déterminer la taille de ses membres en fonction des proportions du corps de l'athlète,ballerinas louboutin, et tout en sachant que, évidemment, dans le cas d'un unijambiste la taille est calculée à de celle de l'autre membre, calculez, dans le cas d'un amputé des deux jambes au torse de 50 centimètres et aux bras de 30 centimètres, la longueur de la lame optimale de prothèse pour économiser l'énergie sur un sprint de 100 mètres."

Celui que toute cette polémique rend sympathique, c'est encore Pistorius. Parce qu'il ne fait pas semblant d'être gentil. OK, il n'a pas franchement été très bon camarade en accusant son adversaire d' utilisé des lames plus longues, mais au moins il dit ce qu'il pense : l'essentiel, c'est de . Avec ou sans prothèses.

Réalisatrice

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