s Arts de l'Islam, sont davantage porteurs de financements. Mais aucun des mécènes n'intervient sur le projet ou le choix du muséographe.Au Louvre-Abou Dhabi, c'est le financier qui a pourtant généré l'opération.L'argent a été un élément de négociation, pas le moteur. Le Louvre-Abou Dhabi est un projet diplomatique, politique, artistique. Au départ, j'étais réservé car le projet était flou. Puis on a pu le formuler avec nos partenaires émiratis : bâtir un musée universel, le premier dans cette région du monde, puisque les autres musées étaient consacrés aux arts de l'Islam ou à des collections archéologiques. Dans ces conditions, la présence du Louvre se justifiait. Car le nom du Louvre était pour Abou Dhabi le symbole, d'aucuns diraient la marque, du musée universel. Ce qui a aussi séduit la capitale, c'est que le Louvre est le seul musée au monde à offrir autant de métiers et de savoir-faire : tapissiers, doreurs, encadreurs, scénographes, architectes, signaléticiens... Et j'insiste : nous n'avons pas prospecté, nous avons répondu à une demande qui est devenue crédible.Mais vous avez bien vendu votre marque ?On a concédé le nom du Louvre pour 400 millions d'euros, sur trente ans.C'était impensable il y a vingt ans...C'est vrai, mais c'est la reconnaissance de l'excellence du Louvre.Ce projet a pris du retard. Etes-vous inquiet ?Plus maintenant. Le chantier a été arrêté un an, mais il a repris il y a deux mois,hoodie ralph lauren 01. Il y a eu du côté des émirats, en raison de l'abondance de projets menés en même temps, la volonté de s'organiser. De notre côté, nous n'avons pas levé le pied, en développant le projet scientifique et en poursuivant l'enrichissement de la collection. Ce musée sera le premier à ouvrir sur l'île de Saadiyat, début 2016, avant le musée Cheikh-Zayed et le musée Guggenheim.Dans une étude, l'architecte Rem Koolhaas a observé qu'en dix ans, tandis que les surfaces d'exposition des musées américains augmentaient de 3 %, les surfaces commerciales (cafétérias,veste ralph lauren jaune, boutiques) croissaient de 27 %. Le musée n'est-il pas menacé par ce qu'il appelle le triomphe du shopping ?Non, car tous les musées comparables au nôtre ont augmenté leurs surfaces d'exposition : le Metropolitan, à New York, le British Museum, l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg, les musées de Berlin... Koolhaas en sait quelque chose, puisqu'il suit l'extension de l'Ermitage,doudoune ralphe lauren homme, dont les surfaces d'exposition vont plus que doubler. Quant au Louvre, nous venons d'ouvrir les salles des Arts de l'Islam, nous rénovons les salles du XVIIIe siècle, et bientôt celles consacrées à Byzance et au monde slave.Mais ce scénario dominé par le commercial est-il possible à l'avenir ?Certains ont cité la politique du musée Guggenheim, définie par Tom Krens, qui prônait des antennes dispersées dans le monde. Ou l'Ermitage, qui a mené des opérations à Las Vegas, Londres ou Amsterdam. Le Louvre est dans une autre philosophie. Nous n'avons développé que deux projets hors les murs  Lens et Abou D Related articles:

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