mbler les déficits,sac hermes birkin gris, le ministère de l'éducation nationale a trouvé une solution d'urgence : accorder le diplôme du capes aux meilleurs "recalés" de l'agrégation. Une liste de 220 noms a été établie par le jury : 70 en anglais, 60 en lettres modernes et 90 en mathématiques. Une opération difficile, sachant que beaucoup de candidats à l'agrégation sont déjà certifiés."C'était un bricolage indispensable", estime Daniel Robin, cosecrétaire général du SNES-FSU, le principal syndicat des enseignants du secondaire. Même si, selon lui,bracelet hermes email prix, il faudra vite passer à la vitesse supérieure pour atteindre l'objectif des 60 000 postes. "Si le ministère veut remplacer les départs en retraite et faire face à la hausse démographique attendue au collège, il va devoir créer au moins 14 000 postes par an dans le second degré, là où on n'arrive pas aujourd'hui à en pourvoir 6 000 !"Des mesures plus durables s'imposent donc pour accroître l'attractivité du métier. Le ministère envisage un système de "prérecrutement" des enseignants dès leur licence ou leur master. Les étudiants percevraient une allocation, ou seraient recrutés sur des contrats d'avenir, en échange de quoi ils s'engageraient à passer le concours. Sans remettre en cause l'allongement, en 2010,hermès sacs picotin, de la durée de formation des enseignants à bac + 5, le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, déclarait, sur RTL le 11 juillet, que "très peu d'étudiants" aux revenus modestes "peuvent attendre cinq ans pour passer le concours. Si on ne les accompagne pas dans leurs études, on court le risque d'assécher le vivier de candidats".Le ministre s'est également engagé à réformer la formation des enseignants en créant des "écoles du professorat et de l'éducation". La réforme de 2010, qui a supprimé l'année de formation en alternance dans les IUFM, a "entraîné un tel brouillage que les étudiants ne savent plus comment accéder au métier. Il leur faut préparer les concours, en même temps que leur master", rapporte Jean-Louis Auduc. Selon lui, l'entrée dans le métier est devenue dissuasive : "Les étudiants ont peur de se retrouver devant des classes sans formation professionnelle.""ECONOMIQUEMENT MOINS ATTRACTIF"De leur côté, les syndicats posent la question du salaire. Un enseignant débute sa carrière à 1 600 euros net par mois. Au bout de dix ans, il gagne à peine 1 900 euros (hors indemnités) - soit des salaires inférieurs à la moyenne de l'OCDE. "Les étudiants savent que dans d'autres professions, avec un bac + 5, ils peuvent gagner plus de 1 800 euros au début et grimper à 2 200 euros au bout de trois ans", rapporte Joël Pehau, du SE-UNSA."Le métier d'enseignant est économiquement moins attractif", observe également le sociologue François Dubet. Mais la crise de recrutement a aussi des racines plus profondes. Elle est liée, selon lui, au "discours que le monde de l'éducation tient sur lui-même, à l'image d'un métier difficile. Comme si tous les enseignants se retrouvaient devant des élève Related articles:

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