nc en présence de processus biologiques tout à fait fondamentaux et essentiels à la survie, et ce sont les connaissances rigoureuses et fondamentales de ces processus qui vont fonder certains tests utilisés pour détecter les dangers de ces polluants. On voit bien que la complexité de l'univers chimique qui nous entoure imposera des efforts immenses en recherche fondamentale pour pouvoir comprendre de manière intégrée les effets des polluants sur la santé, et ainsi produire les tests adéquats.Les intrications entre le progrès technologique et la sécurité sanitaire et environnementale sont bidirectionnelles et multiples. Il est difficilement imaginable de produire un composé ou un dispositif nouveau sans prévoir, vérifier et analyser ses effets néfastes possibles. La notion même de progrès devrait être associée à la durabilité et à l'innocuité des produits innovants fabriqués, ou tout du moins à la supériorité des bénéfices attendus par rapport aux risques potentiels encourus. Mais la protection de la santé et de l'environnement bénéficie aussi du progrès technologique.C'est évident en médecine, que ce soit pour de nouveaux médicaments ou pour des dispositifs médicaux innovants, mais c'est aussi le cas dans le domaine environnement-santé. A titre d'exemple, la décontamination de certains polluants organiques (pesticides, dioxines,lacoste pas cher femme, PCBs) qui peuvent persister dans la nature pendant des dizaines d'années,polo lacoste pas cher homme, voire des siècles, nécessitera des technologies ou biotechnologies particulièrement innovantes. Il ne serait pas raisonnable de se priver de ces technologies pour résoudre ces questions sanitaires difficiles.PRINCIPE DE PRÉCAUTIONDepuis plusieurs années, les relations entre progrès technologique et sécurité sanitaire et environnementale sont articulées autour du principe de précaution,lacoste pas cher. Ce principe est toujours l'objet de controverses et il est souvent mal compris. Contrairement à la prévention, la précaution n'a de raison d'être que dans les situations associant trois conditions : une forte incertitude sur le lien de causalité entre un dispositif ou un composé et un effet toxique, une difficulté prévisible pour obtenir rapidement les preuves d'un tel lien et des conséquences néfastes graves si le scénario de toxicité le plus pessimiste est avéré.L'application de ce principe revient aux pouvoirs publics, qui peuvent se contenter de quelques données scientifiques partielles jugées suffisantes pour prendre des mesures de protection. Il est donc demandé aux scientifiques d'être capables, avec une quantité d'informations limitées, de prédire la toxicité éventuelle d'un produit ou d'un dispositif et d'estimer le degré d'incertitude. On voit bien que, contrairement à ce qu'on aurait pu penser, le principe de précaution constitue un beau défi scientifique qui nécessite de la créativité, de l'innovation, de la recherche rigoureuse et la meilleure qui soit. Notre pays doit y contribuer.C'est l'une des responsabilités des scientifiques d'expliquer Related articles:

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