la baisse du deuxième trimestre. Les statisticiens soulignent que les données sont un peu faussées par des circonstances aggravantes mauvais temps qui a réduit la consommation, jubilé de la reine qui a offert plus de jours fériés...LA STRATÉGIE ÉCONOMIQUE MISE EN CAUSEMais, derrière les chiffres, la question de la stratégie économique du Royaume-Uni est mise en cause. Le grand plan d'austérité, lancé par le gouvernement élu en mai 2010, n'est-il pas en train d'étouffer tout espoir de reprise ?Pour Ed Balls, député travailliste et ministre "fantôme" de l'économie, la réponse ne fait pas de doute "Il est profondément irresponsable de ne pas comprendre que le plan [du gouvernement britannique] a échoué et est en train de faire des dégâts de long terme."Un exemple donne la mesure de l'austérité les commandes de construction de nouveaux bâtiments publics, hors logements, étaient en baisse de 42 % au premier trimestre. C'est probablement la même tendance qui explique la chute du BTP au deuxième trimestre.Selon les calculs du Fonds monétaire international, le plus grand plan d'austérité depuis la seconde guerre mondiale a déjà coûté 2,5 points de croissance au Royaume-Uni.CONSOMMATEURS "FOURMIS"Mais ce n'est qu'un début. Ce plan, qui n'est vraiment entré en vigueur que début 2011, devait initialement durer jusqu'en 2015. L'an dernier, face à un premier dérapage de la croissance, la date du retour sous la barre d'un déficit de 3 % du PIB a été repoussée de deux ans.Récemment, dans un entretien au Daily Telegraph, M. Cameron a laissé entendre que cela pourrait être plus long "Je ne vois pas venir un moment proche où la pression va disparaître." L'austérité durera-t-elle jusqu'en 2020 ? Le leader britannique évite de répondre, mais ne dément pas.L'austérité n'est pas le seul facteur expliquant la récession,sacoche longchamp fine. La crise de la zone euro,bagage longchamp moins cher, région où sont réalisées plus de la moitié des exportations britanniques, a un impact négatif important.De plus,soldes longchamp pliage, après des années "cigales", les consommateurs britanniques sont devenus "fourmis" de 1995 à 2007, leur endettement croissant a expliqué en grande partie la croissance ; mais depuis 2008, ils se désendettent, provoquant un phénomène dépressif.LE GOUVERNEMENT REFUSE DE CHANGER DE CAPMalgré ces difficultés, le gouvernement britannique refuse de changer de cap. S'il ne dément pas que l'austérité a un impact, il estime que le contraire serait pire.En Espagne, les marchés financiers imposent un taux d'emprunt de presque 7,5 %, alors que la baisse du PIB y est moins forte qu'au Royaume-Uni, qui emprunte à 1,5 %, niveau historiquement bas.Mais le soutien à l'austérité commence à se craqueler. Même les entreprises commencent à s'inquiéter. "Il faut garder le cap sur l'austérité, mais il faut dans le même temps mieux se concentrer sur des mesures de relance de la croissance", estime Corin Taylor, de l'Institute of Directors, une organisation patronale. Un travail d'équilibriste difficile à réaRelated articles:

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