. Je devine le vide, au lieu de le contempler, une première pour moi. Aurélien effectue un bref décompte, la main posée sur mon thorax. Rester bien raide et "ne pas s'asseoir" au moment de tomber, sous peine d'avoir juste un peu l'air ridicule - qui, fort heureusement, ne tue pas, surtout vu les circonstances. Je pensais être prêt pour ce qui m'attend, et voilà que je bascule en un infime instant, et dans l'effroi, et dans le vide, en arrière.Je chute. Bien raide, comme on me l'a conseillé. On n'est jamais complètement prêt pour ce genre de sensation. L'adrénaline m'envahit du bout de mes cheveux à l'extrémité de mes orteils. Je hurle. Des mots assez inconvenants me viennent à la bouche. Mes yeux sortent de leurs orbites,monster beat dr dre. Ils doivent déjà m'attendre quelques décamètres plus bas. Le sang afflue à mon visage. Je reste figé, les mains serrées dans mon dos même après que l'élastique stoppe tranquillement ma chute.PENDOUILLER AU BOUT D'UN CORDON DE LATEXC'est déjà terminé. Je ne sais plus trop qui je suis. Je pendouille au bout d'un cordon de latex géant, rebondis plusieurs fois, me balance de longs instants,http://djsky.cn/forum.php?mod=viewthread&tid=444604,monster beat, incapable de réfléchir. Juste vidé, après ces fractions de seconde de folie. Je finis par laisser aller mes bras. J'attrape la sangle qui me permet d'éviter de rester la tête en bas. On me descend jusqu'à terre. En bas, un autre moniteur de l'association, Kevin, me libère des trois mousquetons qui me rattachent à l'élastique. Je reste équipé. Et je suis déjà prêt à remonter.Me voilà de nouveau 50 mètres plus haut, en compagnie d'autres sauteurs d'un jour. "90 % des gens font un baptême et ne ressautent plus jamais", m'explique François,casque monster beat, le directeur de l'association Elastique-Record, "locataire" depuis dix ans du viaduc centenaire sur la petite commune sarthoise. Le coût du saut, 60 euros avec Elastique-Record, représente un budget certain. "Pour beaucoup de gens, sauter à l'élastique, c'est un truc à faire une fois dans sa vie,http://ru.luckbeijing.com/forum.php?mod=viewthread&tid=932602, mais ça s'arrête là."Pourtant, des "baptisés" tombent amoureux de l'élastique. Ceux-là adhèrent à une association pour pouvoir réitérer l'expérience. De toutes les manières possibles et imaginables : en avant, en arrière, en sautant, en courant, en réalisant une figure,http://bbs.suncity8118.com/forum.php?mod=viewthread&tid=1699154, à deux, attaché par le ventre, par les mains, en faisant le poirier, ou encore déguisé. A 44 ans, le directeur de l'association sarthoise, lui, comptera bientôt 10 000 sauts à son actif. Un mordu de cette pratique qui a vu le jour à la fin des années 1980 en France.FRISSON INTENSEJe n'avais jusque-là que peu varié les plaisirs. On se harnache, on monte en haut d'une nacelle sur une grue, ou sur un petit plongeoir depuis un pont ou un viaduc, et l'on saute, la tête la première, les pieds entravés et retenus par le magique élastique. Si le frisson intense reste garanti, quelle que soit la hauteur, la pratique du saut de l'ange peut rapidement apparaître répétitive.Alors, après avoir découvert la variante du saut en arrière, le directeur de l