Je l'assume. Elle a été corrigée. Le processus de décision a sans doute été trop précipité", explique François Fillon.S'agissant d'éventuels "couacs" au sein de son gouvernement, le premier ministre estime qu'ils sont en partie dûs au fait que les réformes en France sont menées à un train rapide. "La rapidité d'exécution conduit parfois à faire des erreurs. (...) Je préfère qu'il y ait quelques erreurs mais qu'on ne freine pas l'exécution des réformes". Il juge ces "couacs" "de faible importance" mais admet que "ce qui a pu toutefois poser problème, c'est leur répétition".Au-delà de son sort personnel et, dit-il, de la popularité du chef de l'Etat, François Fillon réitère qu'il s'agit "de savoir si la France est capable de se redresser ou si elle va s'orienter de façon durable vers le déclin". "Que les Français soient préoccupés, inquiets, critiques à l'égard des réformes, je l'entends",la boutique lacoste, dit-il. Mais, demandant que les efforts du gouvernement soient appréciés sur la durée, il ajoute : "Tous peuvent comprendre que les réformes lancées il y a un mois, trois mois, six mois ne peuvent déjà avoir des résultats." "PAS COURTISAN"Concernant ses relations avec Nicolas Sarkozy, le premier ministre souligne qu'il entretient un lien de confiance avec le chef de l'Etat. "Nous avons, avec Nicolas Sarkozy, une relation confiante, ancienne, qui résiste à la gravité de sa charge et aux exigences de ma fonction. (...) Le président me connait assez pour savoir que je suis fidèle, loyal, sans être courtisan. Qu'il y ait eu, entre nous, des moments de tension compte tenu de la charge de travail qui est la nôtre, c'est normal".PAS DE RÉGULARISATION MASSIVEConcernant les régularisations de travailleurs sans papiers, François Fillon affirme qu'elles ne seront en aucun cas massives et toucheront quelques centaines de personnes. "Nous sommes totalement opposés aux régularisations massives", rappelle le chef du gouvernement, qui précise que les travailleurs concernés seront "quelques centaines, pas plus",lacoste pas cher. "Régulariser tous les salaries en situation illégale serait une incitation à les recruter plutôt que d'embaucher ceux qui ont des papiers. Ce serait la négation de toutes les lois de notre pays", ajoute-t-il.L'"amputation" de la prime pour l'emploi inquiète l'opposition et les syndicats
L'"amputation" de la prime pour l'emploi inquiète l'opposition et les syndicatsLe Monde| 26,lacoste pas cher.04.2008 à 18h47• Mis à jour le26.04.2008 à 18h47Le redéploiement partiel de la prime pour l'emploi pour financer le Revenu de solidarité active (RSA), annoncé jeudi par Nicolas Sarkozy, suscite les inquiétudes d'une partie de la classe politique et des syndicats qui craignent que les salariés modestes soient ainsi pénalisés pour aider les plus pauvres. Le chef de l'Etat a déclaré qu'il voulait généraliser le RSA "l'année prochaine" en le finançant par un redéploiement partiel de la Prime pour l'emploi (PPE), pour un coût de "1 ou 1,5 milliard d'euros". L Related articles:

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