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dfgthcxvtw
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Joined: Apr 29 2013 Location: United Kingdom Online Status: Offline Posts: 18 |
![]() Topic: ce film devient unique. Un mélange de cinéma néPosted: Apr 29 2013 at 6:26pm |
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tention quand, en 2009, il s'est installé à La Nouvelle-Orléans. A cette époque, Benh Zeitlin connaissait surtout son quartier du Queens, sur l'île de Long Island, à New York. S'il s'imaginait un avenir, c'était ailleurs, à l'étranger. Il pensait qu'une autre île, beaucoup plus grande, la Grèce, deviendrait le cadre idéal de son court-métrage, Glory at Sea : une communauté qui construit un bateau de fortune à partir de débris pour sauver leurs proches encerclés par les eaux. Il avait cette image en tête : des individus à la dérive refusant la noyade. Cette image est devenue concrète, le jour même où l'ouragan Katrina a frappé La Nouvelle-Orléans. "Cela a tout changé. Je ne peux pas vous dire pourquoi. Il me fallait aller là-bas, je devais m'y installer."Plus étrange, Katrina l'avait persuadé d'une autre chose : il ne quitterait plus jamais cet endroit. Benh Zeitlin avait désormais un film en tête, une parabole sur la fin du monde vue à travers les yeux d'une petite fille de 5 ans. Son père est mourant, elle cherche sa mère disparue. Elle est issue d'un village du bayou, le Bathtub ("la baignoire"), menacé par la montée des eaux, que seule l'arrivée d'un troupeau d'aurochs venus de l'autre bout du monde parviendra à sauver de la disparition."LES GENS LÀ-BAS CROIENT AUX FANTÔMES"La maison de La Nouvelle-Orléans où habite Benh Zeitlin est une immense bâtisse délabrée datant du début du xxe siècle. Il y habite avec sa soeur, Eliza, à laquelle on doit l'esthétique si particulière des Bêtes du Sud sauvage, celle qui fait qu'en ne ressemblant à rien, ce film devient unique. Un mélange de cinéma néoréaliste et de fable fantastique, dont les accessoires auraient été méticuleusement choisis dans une brocante : une proposition esthétique aberrante qui trouve la force de l'évidence à l'écran. Eliza Zeitlin habite seule dans une cabane dans le jardin de la maison. En fait, plus une forêt vierge qu'un jardin. Benh Zeitlin occupe la bâtisse. Ce qui ne signifie pas le choix d'un plus grand confort. Tout dans cet habitat relève de la précarité : le toit percé, les tuyaux bouchés ou fracassés, la porte éventrée, le plancher défoncé, les vitres cassées. Le tout dans un capharnaüm où la poussière et l'humidité rendent la respiration difficile.Lorsque le réalisateur est arrivé à La Nouvelle-Orléans, il s'est emparé d'une carte, pour regarder tout au bout. Là où il n'y a plus de chemin. Où, concrètement, cinq bayous s'étendent au sud de la ville de Houma et se projettent comme les doigts de la main dans l'océan, vers cette terre que plus personne n'ose fouler. Là où vivent encore une vingtaine de familles membres de la tribu indienne des Biloxi-Chitimacha. Benh Zeitlin a pris sa voiture et a mis une éternité pour revenir."Ce qui m'avait surpris dans La Nouvelle-Orléans de l'après-Katrina, c'était l'atmosphère de fatalité régnant au sein de la population. Les gens là-bas croient aux fantômes. Je sais, depuis Katrina, que ces fantômes ne
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