e année les vagues de froid. Du moins sa part visible quand on peut croiser des hommes et des femmes, ces jours-ci, pieds nus devant les vitrines de Noël. La part visible de ces terribles inégalités, car ce n'est pas seulement par grand froid que meurent les SDF. C'est toute l'année. Ils vivent en moyenne trente ans de moins que l'ensemble des Français et dans quelles conditions ! Les discours compassionnels à ce stade ne suffisent plus. Le dispositif Alerte qui regroupe syndicats et associations a déjà souligné leur refus d'en rester à « gérer l'exclusion » en rappelant que la lutte devait relever aussi des choix politiques. Médecins sans frontières qui a décidé de distribuer des tentes aux SDF « jusqu'à ce que les pouvoirs publics réagissent » en a assez de « ces scénarios à répétition ». Les SDF ne sont pas les exclus d'un système qui par ailleurs tournerait rond, ils sont les révélateurs de politiques inégalitaires, violentes et toujours plus dures aux gens modestes, aux salariés, aux plus pauvres. par Maurice Ulrich 0 commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Société -    le 24 Décembre 2005 éditorial par Patrick Apel-Muller Le rêve de la fraternité   «Noël ! Noël ! » Durant des centaines d'années, le cri de liesse des foules d'Occident saluait la venue du Sauveur. Depuis 2005 ans, l'humanité est bien placée pour savoir qu'il n'est pas de sauveur suprême et qu'il importe de s'aider les uns les autres avant de compter sur l'hypothétique appui du Ciel. C'est de cela, chante la tradition communiste, que viendra le salut commun. C'est dire l'utilité des initiatives qui mobilisent ce week-end des milliers de bénévoles en faveur des associations de solidarité, les unes s'efforçant de panser les plaies sociales dans une période qui devrait être toute de réjouissances, les autres apportant de la chaleur à ceux que la maladie isole, des enfants souvent, éloignés des sapins et des guirlandes. Cette solidarité prend d'autant plus de force que la République rate aujourd'hui son rendez-vous, sa promesse de naissance avec la fraternité. La légion silencieuse et meurtrie des sans-abri - chômeurs ou travailleurs pauvres trop précaires et trop mal payés pour obtenir un logement - atteste du dysfonctionnement social, de cette machine à broyer qui tourne à plein, couplée à celle qui produit de faramineux profits pour les multinationales. Engagées dans une surenchère réactionnaire, les factions de la droite menacent tous les garde-fous,soldes pliage longchamp, toutes les digues qui protègent du retour des grandes pauvretés. Ici, le MEDEF réduit l'indemnisation des chômeurs, là le gouvernement multiplie les dispositifs pour priver d'aides les sans-emploi. Chez Bosch, la direction veut revenir 25 ans en arrière et à 40 heures hebdomadaires de travail,solde sur les sac longchamps, avant sans doute de corser l'addition pour les salariés. Le contrat nouvelles embauches de Dominique de Villepin fait de la précarité une règle et généralise l'insécurité sociale. Son rival, Nicolas Sarkozy, réclame la fin des zones d'éducation prioritaire qui permettent de réduire l'échec scolaire dans les banlieues défavorisées, et aussitôt le ministre de l'Éducation s'exécute et taille dans le vif. Le discours du mépris à l'égard des milieux modestes et des jeunes remplace le respect dû aux citoyens, et on assiste au retour d'un vocabulaire daté du XIXe siècle et des fureurs de la bourgeoisie au beau temps du Front populaire. La droite au pouvoir fait litière de la décolonisation gaulliste pour exalter « la mission civilisatrice » qui écrasa sous sa botte les peuples d'Afrique et d'Asie,sac pliage de longchamp, les traitant comme des hommes de deuxième catégorie. Elle prend les mêmes accents que l'extrême droite, flatte des peurs identiques, use du même populisme. La tentation autoritaire - la France est toujours sous un régime d'exception, l'état d'urgence - s'affirme. Et la politique américaine si chère à l'élu de Neuilly est présentée comme
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la fumée de cigarette. Où s'applique la loi ? Partout, ou presque. À commencer par les administrations, censées « montrer l'exemple ». Dans les hôpitaux, l'interdiction de fumer est « totale »,ray ban pas cher, avec suppression des coins fumeurs. Même rigueur dans les établissements scolaires. Pas question d'y cloper, y compris dans les cours de récréation. Ni pour les élèves, ni pour les enseignants. Il sera également interdit d'installer des salles « fumoirs ». Soumises elles aussi au décret, les entreprises peuvent, en revanche, faire le choix d'aménager ce type de lieu. Mais bonjour les contraintes ! Le projet devra d'abord être soumis au Comité d'hygiène, de santé, et des conditions de travail (CHSCT). Ensuite, ces « salles closes » ne devront pas avoir une superficie supérieure « à 20 % de la superficie totale de l'établissement », sans « dépasser 35 m2 ». Enfin, « aucune prestation de service » ne pourra y être délivrée. Bref, les employeurs ne devraient pas se précipiter. Aux travailleurs fumeurs, ne reste plus que le trottoir au pied de l'immeuble. Où donc fumer ? Outre la rue, la verte campagne et les lieux de convivialités, concernés seulement à partir de l'année prochaine, le fumeur pourra assouvir son coupable plaisir dans des endroits aussi exotiques que les « ponts à l'air libre » des bateaux, sur les quais de gare « ouverts », dans les abribus, les taxis ou les tribunes « non couvertes » des stades. Épargnés aussi : les « espaces ouverts » des universités et grandes écoles. Et - jusqu'à nouvel ordre - votre domicile et votre voiture. Que risque-t-on ? Tout contrevenant s'expose à une amende de 68 euros. Pour les responsables d'établissements qui n'appliquent pas la réglementation, c'est 135 euros. Près de 175 000 agents seront habilités à contrôler les espaces publics, administrations et entreprises. Les policiers et agents assermentés,lunettes soleil ray ban, bien sûr. Mais aussi les inspecteurs de santé publique, ceux de l'action sanitaire et sociale et les ingénieurs du génie sanitaire. Des pros de la prévention, pas vraiment emballés à l'idée de devenir les « pervenches des fumeurs ». Quelles conséquences économiques ? Elles sont au moins triples. Les industriels tablent sur une baisse de 5 % de leur chiffre d'affaires, bien loin des 25 % à 30 % annoncés par les débitants de tabac. Un recours en annulation, déposé auprès du Conseil - d'État par leur confédération, est d'ailleurs en cours d'instruction. A contrario, les labos pharmaceutiques se frottent les mains. Un chiffre : les ventes de substituts nicotiniques, qui seront désormais remboursés à hauteur de 50 euros maximum par an,lunettes ray ban soleil, ont enregistré en décembre une hausse de 26,9 % par rapport au même mois en 2005. Ultime conséquence, enfin : le développement d'un profond sentiment de persécution chez le fumeur. Internet fourmille de forums rageurs dénonçant cette « atteinte aux libertés individuelles ». Pour le coup, la frontière entre la préoccupation de santé publique et la dérive hygiéniste à l'américaine est aussi mince qu'une feuille de papier à cigarette. Laurent Mouloud 0 commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Société -    le 1 Février 2007 événement La fondation Abbé-Pierre se fâche Logement. Le rapport 2007 de l association insiste sur l inefficacité de l action gouvernementale.Les classes moyennes ont été dupées, les classes populaires oubliées. «Tromperie sur la marchandise. » Le rapport mal-logement 2 007 de la Fondation Abbé-Pierre (FAP) n'y va pas avec le dos de la cuillère pour rendre compte de la politique du logement de la dernière législature. En cause, le décalage entre le discours du ministre de la Cohésion sociale, affirmant travailler prioritairement pour les couches modestes et moyennes, et ses actes, analysés avec ici avec rigueur, chiffres officiels à l'appui. inadéquation entre demande et offre Premier volet de la démonstration : l'inadéquation entre l'offre nouvelle de logemen
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r prouver quoi ? Ici, on ne va pas nous juger. Nous sommes condamnés d'avance. Appropriateurs, tortionnaires, répresseurs, c'est comme ça qu'ils nous appellent. Je vous pose la question : voyez-vous la moindre marque de torture sur ce garçon ? Tout ce que je sais, eh bien, c'est que moi j'ai travaillé toute ma vie comme policier. Je disais toujours à mon garçon de ne pas raconter que son papa était policier, jamais. Et ça, ça n'était pas mentir, c'était empêcher de dire. Chez nous, on ne ment pas. Aujourd'hui, en Argentine,lunettes soleil, nous, tous ceux qui luttent pour notre pays, nous sommes des délinquants. Au lieu de nous poursuivre, je pense que vous devriez nous élever un monument, à moi comme à beaucoup. Mais laissons de côté cette histoire de monument. Vous devriez au moins nous laisser tranquilles. Je ne parle pas de moi, moi je ne suis qu'un soldat qui lutte contre l'ignominie et le déshonneur, mais je parle de ces pauvres innocents. Ce sont eux qui souffrent le plus. C'est la famille que vous êtes en train de détruire. Hélas, les droits de l'homme sont de gauche. Nous, nous ne sommes pas des hommes. Nous n'avons pas de droits. Grand-mère 1 Tant qu'il y aura une seule personne dont l'identité a été volée... « Mère appropriatrice » Elle l'interrompt. Vous parlez d'identité ! Vous voulez me l'enlever ! Et les années qu'il a vécues avec moi ? Hein ? Vous voulez le faire naître à nouveau ? S'il y a quelqu'un d'innocent dans cette histoire, c'est bien mon fils. Et maintenant, vous voulez le condamner à cet exil. Je suis sa mère et je serai toujours sa mère. J'ai élevé un fils, il est en bonne santé. Je dois prendre soin et de sa santé physique et de sa santé mentale. Je ne permettrai à personne de laisser la haine et la rancoeur l'empoisonner. Vous voulez que je vous lise la petite lettre qu'il m'a écrite quand il avait dix ans ? « Père appropriateur » Gêné, il lui murmure à l'oreille. Non, pas maintenant, ça n'est pas le moment. « Mère appropriatrice » Elle a déjà déplié une feuille et mis ses lunettes. « Ma courageuse maman qui prend soin de moi avec dévouement, tu es la plus belle fleur qui me sauve de la douleur. Quand par mes rêves effrayants je suis réveillé la nuit, maman, tu guéris tous mes tourments par ton sincère attachement. Ne t'éloigne pas de ma vie car tu es ma petite maman chérie. » Les trois grands-mères Tant qu'il restera une seule personne dont l'identité aura été volée et falsifiée, l'identité de tous sera mise en doute. La « Mère appropriatrice » enlace le Jeune homme chauve. Jeune homme chauve Je m'en sors bien. J'ai une famille, un métier pratiquement dans la poche, une voiture. Je suis un chef. Avec les nanas, ça baigne. Comme mon vieux. Il dit que quand il était plus jeune, il se les tapait toutes. La seule chose qui m'emmerde, c'est que je suis chauve,ray ban femme, j'ai pas un poil sur le caillou. Mon vieux, le salaud, il a des poils qui lui poussent jusque dans les oreilles. Mais jeune il était chauve, comme moi... Il s'arrête confus. Je m'en sors bien. Quand je serai reçu à mes exam, mon vieux m'a promis de me faire faire des implants. Mon vieux,ray ban homme, il aime pas les chauves. Il dit qu'ils ont des tronches de pédés, que quand il les voit il a envie de les coincer et de leur tordre les couilles. Ma vieille passe son temps à me faire des massages, au cas où... Vaut mieux être chauve qu'avoir les couilles tordues, comme mon vieux... Il s'arrête, gêné. Je m'en sors bien. Quand mes cheveux pousseront, je serai comme mon vieux. Je vais tous les baiser. Ils viendront tous me bouffer dans la main. Je vais coincer tous les chauves. Et je vais leur tordre les couilles. J'aime pas les chauves. Ils sont comme mon vieux... Il s'arrête, troublé par le regard accusateur du « Père appropriateur ». La Jeune fille 1 s'approche du Jeune homme chauve. Jeune fille 1 Elle lui murmure. « Être d'un endroit, ça n'est pas pareil que sembler être de cet endroit. » Elle poursuit, s'adressant à tous. Ma mère me dRelated articles:


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