si un "produit marketing" comme le souligne Gilles Jourdan, directeur des organisations sportives chez Amaury Sport Organisation (ASO), organisateur de l'épreuve,http://www.art136.com/bbs/read.php?tid=145099. Une sorte de juste retour des choses pour les sponsors qui, une fois alignés les gros billets qui constituent la dotation du tournoi (4 millions d'euros pour l'Open de France), peuvent aligner dans le Pro-Am une certain nombre de joueurs amateurs de leur choix. A tout seigneur, tout honneur. A Alstom, sponsor principal de l'Open de France, étaient dévolues 90% environ de la cinquantaine de parties en jeu, selon Gilles Jourdan. Lacoste et Allianz, autres "partenaires majeurs", se partageaient le reste. C'est donc de bonne grâce que 50 joueurs professionnels se sont prêtés au jeu : sans sponsors, pas de tournoi, et sans tournoi, pas de sous à gagner. Mais quels sont les pros qui ont le droit de jouer ces Pro-Am ? Sur les 156 inscrits à l'Open de France, seuls 50,http://www.f9tu.com/forum.php?mod=viewthread&tid=567278, comme on l'a vu, avaient cet honneur. Plusieurs critères de sélection permettent de les déterminer, essentiellement sportifs. Le tenant du titre est commis d'office, comme les 20 premiers du classement européen de l'année précédente. Dix-huit autres sont laissés au choix des sponsors du tournoi – en général des joueurs dotés de la nationalité octroyée par le pays où se déroule le tournoi –,casque monster beat; et deux à celui du Tour européen. Pour compléter et parvenir au nombre de cinquante, les autres sont choisis parmi les dix premiers du classement européen de l'année en cours, s'ils n'ont pas déjà été sélectionnés par ailleurs, et enfin parmi les joueurs qui ont terminé la saison précédente au-delà de la 21e place. Trois lectures consécutives de ce paragraphe devraient permettre d'y voir plus clair. CLIENTS AVÉRÉS OU POTENTIELS DES SPONSORS Et qui sont donc les chanceux amateurs qui auront le plaisir de partager la partie des champions suscités ? "Il y a David Ginola et il doit aussi y avoir pas mal d'hommes d'affaires", affirme Claire qui ne connaît pas grand chose au golf mais qui, en tant qu'hôtesse, a été affectée à la tente de ravitaillement installée au départ du trou numéro un. Comédienne en temps normal, Claire ne connaît pas non plus grand chose au football, mais la notoriété de Ginola a dépassé les stades réservés au ballon rond,http://www.8l365.com/home.php?mod=space&uid=20556&do=blog&id=118021. Quant aux hommes d'affaires, ce n'est pas vraiment son monde – d'ailleurs ils sont tous méconnaissables, déguisés qu'ils sont en golfeurs – mais elle a surpris quelques bribes de conversation qui rendent la déduction facile. Vérification faite auprès de Gilles Jourdan, il y a en effet beaucoup de businessmans, clients avérés ou potentiels des sponsors. "Il y a très peu de femmes" a aussi remarqué Claire qui distribue sans compter pommes, bananes et bouteilles d'eau, précieuses avec le cagnard qui tape sur le golf national. Un photographe lui tient compagnie, chargé d'immortaliser les différentes parties : pro et amateurs posent,monster beat dr dre, bien en ligne,casque monster beats, sur le tee de départ, club en main.