a dit : «Allez on va faire déguster les journalistes.» Avant de redescendre le talus il a lancé à haute voix : «Si je me casse la figure je vois déjà les commentaires.» Une fois de plus l’animal Sarkozy a donné le change. Vendredi pour son dernier meeting à Nice mâchoire serrée et œil noir il avait snobé la presse. Hier il a repris sa partie de ping-pong,ray ban wayfarer. Plutôt joueur. Il ne fallait surtout pas donner l’impression que les résultats de dimanche avaient pu ébranler sa détermination,rayban moins cher. Lui qui avait professé qu’il sortirait en tête au premier tour veut prouver qu’une nouvelle campagne commence. Et que cela se terminera à 50-50 sur le fil. Mais en sa faveur quand même.Croit-il vraiment à cette histoire troussée par ses communicants ? Il a l’air. Et c’est sa grande force. Il suffit de l’observer discuter avec une dizaine d’agriculteurs. Il passe en revue tous les dossiers du moment : prix du foncier directive européenne sur l’eau niveau des charges… Il est à son affaire. Comme si l’équation de ce deuxième tour n’était pas impossible. «Je parle aussi bien à celui qui a voté François Bayrou qui est inquiet des déficits et qui croit en l’Europe qu’à celui qui a exprimé un vote pour Madame Le Pen et qui veut qu’on écoute sa souffrance» a confié le candidat. Il ne sert à rien de lui objecter qu’il y a là un délicat grand écart il a sa formule toute faite : «Moi je parle au peuple de France.» Un peu plus tard en meeting à Saint-Cyr-sur-Loire il a pourtant mis de côté l’électorat du Modem la dette et l’Europe de Jean Monnet pour ne parler qu’aux électeurs du FN,ray ban solaire homme. «Ce vote est comme un cri de souffrance comme l’expression d’une colère a-t-il déclaré. Elle est respectable car elle est sans calcul… Je veux leur dire que nous les avons entendus.» Puis polémique : «Je vois bien que du côté de la gauche on se bouche le nez on ne comprend pas ce vote.» Alors il fera des propositions concrètes. «Ils [les électeurs du Front national ndlr] ne veulent plus qu’on les dépossède de leur mode de vie. […] C’est le message que j’ai entendu et que je vais porter dans cette campagne.» Sinon ? «Si nous ne changeons rien nous risquons de faire le chemin tragique des années 30.» Hier tout le fond de sauce sarkozyste susceptible d’accompagner les plats du FN a donc été servi DSK compris : «Je refuse toute leçon de morale d’une gauche qui voulait installer Dominique Strauss-Kahn à l’Elysée.» Il a aussi donné rendez-vous à ses partisans le 1er mai lire ci-contre pour une fête du «vrai travail». Deux semaines pour convaincre un maximum d’électeurs de Marine Le Pen c’est peu. Et pas facile. Il y a l’irréductible cœur frontiste xénophobe mais aussi les jeunes les classes populaires déçues du «travailler plus pour gagner plus» les agriculteurs touchés par la crise et les habitants des zones périurbaines… Pour le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire ces deux derniers groupes sont récupérables : Related articles: http://www.dqllsw.com/review.asp?NewsID=301 http://tony.jjl.cn/index.php?doc-view-2628 http://www.c0nsortium.com/index.php?file=Guestbook