rs les militants qui étaient dans la rue en dit long sur sa détermination.La question est effectivement de savoir sur quelles forces elle pourra s'appuyer à l'intérieur du parti. Nul doute que Dominique Strauss-Kahn d'un côté et Laurent Fabius de l'autre ne voudront pas lui laisser le champ libre.A ce stade, c'est François Hollande qui se retrouve une nouvelle fois dans la position très inconfortable qu'il a vécue pendant toute la campagne. Il va probablement être la cible numéro un de tous ceux qui entendent reprendre la main sur le parti. Il devrait cependant être temporairement protégé par la nécessité de mettre les socialistes en ordre de bataille pour les législatives. Il est vraisemblable que la remise à plat du parti et de son leadership ne sera pas engagée avant l'été,sacs longchamp. Karim : Peut-on envisager un large pôle social-démocrate avec une alliance du front réformiste d'un côté, porté par Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn, et le mouvement de Bayrou de l'autre ? Gérard Courtois : De toute façon, le Parti socialiste a fait une nouvelle fois la démonstration qu'il n'avait plus d'allié communiste ouvert suffisamment dynamique pour espérer emporter une élection majeure. Il est donc devant deux hypothèses : ou bien repenser un système d'alliance comme Ségolène Royal l'a esquissé avec les centristes de François Bayrou, ou bien, deuxième hypothèse, s'engager dans un travail de reconstruction du Parti socialiste un peu similaire à celui qu'a mené Nicolas Sarkozy à droite, et qui permettrait au PS de devenir le grand parti du centre gauche et de la gauche, réformiste, comparable à ce que l'on observe dans les grandes démocraties européennes.Mais la tâche sera compliquée. Ce serait une rupture par rapport à la stratégie engagée par Mitterrand dès 1971,sac longchamps pliage, et c'est une aventure que dès à présent trois responsables politiques envisagent de conduire. Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn, mais aussi François Bayrou. Toto : Au vu du résultat de ce soir, quel avenir pour François Bayrou ? Gérard Courtois : Dans l'immédiat, il est dans la pire des situations. La quasi totalité de ses députés ont rejoint Nicolas Sarkozy. Et jusqu'à présent,pull ralph lauren, il n'a pas encore fait la démonstration qu'il disposait de candidats sérieux nouveaux pour espérer peser sur les législatives.Il risque donc de se retrouver extrêmement seul au soir du 19 juin, après le second tour des législatives. La perte probable d'un groupe parlementaire à l'Assemblée, et peut-être à l'automne au Sénat, le priverait en outre d'une bonne partie des ressources publiques dont il aura besoin pour tenter de faire vivre le Mouvement démocrate qu'il va créer. Il va lui falloir tenir pendant plusieurs années avant d'espérer retrouver l'espace politique qu'il avait réussi à créer jusqu'au premier tour. Irina : Peut-on envisager un renforcement de la LCR qui pourrait récupérer des déçus du PS ? Gérard Courtois : De toute façon, la gauche de la gauche est sortie du premier tour divis Related articles:

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