mbroise Tézenas C'est un courriel en date du 21 septembre, adressé par la direction artistique de France 3. Son objet : un « guide vestimentaire » pour la présentation des journaux. Aux femmes, il est conseillé de faire « attention aux couleurs trop vives (jaune, orange, vert), ainsi qu'aux couleurs trop pastel (beige, vert olive, jaune moutarde, rose pâle). » Leurs confrères sont incités à « éviter les chemises à manches courtes, les chemises sans veste, les couleurs criardes et les cols à boutons avec une cravate ». S'agissant des présentateurs,grand sac longchamps pas cher, ce « dress code » paraît superfétatoire. Quelle que soit la chaîne, il y a belle lurette qu'ils soignent leur look. Mais depuis quelque temps, apparaissent en prime time des hommes troncs d'un nouveau genre : ceux que l'on surnomme, avec une pointe d'humour - sans préjuger de leurs réelles aptitudes professionnelles - les « Ken » de la télévision. Les alter ego des journalistes-Barbie. Ils sont beaux gosses, propres sur eux, parfaitement coiffés,solde sac longchamp pas cher. Blonds, de préférence. Des présentateurs des journaux qui ont tout de la gravure de mode. De celle qui plaît au téléspectateur et rassure la ménagère. Cet été, sur France 2, l'arrivée de Julian Bugier en provenance d'iTélé n'est d'ailleurs pas passée inaperçue. Désigné « plus beau mec du PAF » par le magazine homosexuel Têtu en 2009, le jeune homme s'est rapidement fait un nom grâce à son physique avenant. Désormais, il est le « joker » de David Pujadas au « 20 heures » de la chaîne. Ils sont ainsi plusieurs dizaines de jeunes gens au physique avantageux à avoir émergé sur le petit écran même s'il est difficile de les distinguer tant ils se ressemblent. Evidemment, aucun responsable de chaîne n'avouera qu'il recrute un présentateur uniquement sur son apparence. « La star, c'est l'information », affirme Hervé Béroud, directeur de la rédaction de BFMTV. « Ce qui compte avant tout, c'est le lien qui se crée entre le présentateur et le téléspectateur, et ce lien ne doit pas être artificiel. Le premier critère doit être journalistique. » « C'est vrai, ce sont avant tout des journalistes, analyse Dominique Wolton, sociologue des médias. Mais cette standardisation de la présentation est un moyen d'atténuer la violence de l'histoire,saclongchamps pliage, de la rendre moins angoissante. Le choix des jeunes présentateurs montre l'influence du modèle américain ; cela dénote aussi un manque d'imagination et une fausse culture mondiale. Paradoxalement, la multiplication des chaînes d'actualité à travers le monde n'a pas pour effet d'enrichir l'offre d'info, car elles se copient entre elles. »  Les premiers journalistes présentateurs à recevoir le surnom peu flatteur de « Ken et Barbie » de l'information furent Thomas Hugues et Laurence Ferrari. En couple à la ville et à l'antenne de TF1, aujourd'hui séparés tant dans leur vie privée que publique, ils ont frôlé la caricature en médiatisant, bon gré mal gré, dans les magazines people leur image forgée par la Related articles:

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