munisé, il aurait échappé au cancer !A l'annonce de la maladie, la vie se trouve bouleversée. Le traitement commence souvent dans les 24 ou 48 heures. Il faut tout réaménager sur le plan familial, professionnel, social... Autant de questions abordées le 27 mars lors des premiers Etats généraux des enfants, adolescents et jeunes adultes atteints de cancer et de leurs familles, organisés par l'Union nationale des associations de parents d'enfants atteints de cancer ou de leucémie (Unapecle).Les 35 associations regroupées dans l'Unapecle veulent mettre en avant la spécificité de la prise en charge de ces tranches d'âge. Des dizaines de familles se sont mobilisées durant des mois pour faire entendre leur voix, alors que le Plan cancer 2 se déploie. "La pédiatrie doit continuer à exister. Les lois existent, mais la volonté de les appliquer n'est pas toujours là", explique Catherine Vergely, présidente de l'Unapecle.Le cancer de l'enfant (avant 15 ans) diffère de celui de l'adulte car le taux de guérison est passé de 30 % en 1975 à 70 %-75 % en 2009. On dénombre 1 700 cas de cancers par an chez les moins de 15 ans en France, soit 1 enfant touché sur 500. Pour la moitié d'entre eux, la maladie survient avant l'âge de 5 ans. Bien que rare, le cancer est la deuxième cause de mortalité (20 %) entre 1 et 14 ans, après les accidents de la route ou les accidents domestiques. La tranche 15-19 ans est moins bien étudiée, même si le cancer est la troisième cause de mortalité, après les accidents et les suicides, avec 700 nouveaux cas diagnostiqués chaque année, soit un adolescent sur 1 000."Le cancer chez l'enfant cache une grande hétérogénéité. Il y en a une soixantaine de types différents, beaucoup plus que chez l'adulte. Les leucémies, les lymphomes et les tumeurs du cerveau sont plus fréquents, explique Jacques Grill, pédiatre à l'Institut Gustave-Roussy. Nous ne constatons pas de croissance significative de l'incidence du cancer de l'enfant, l'impression de progression est liée au diagnostic, qui s'est beaucoup amélioré, poursuit le médecin, le cancer est plus fréquent chez les jeunes enfants et chez les adolescents."Le travail des associations, de plus en plus sollicitées,achat lacoste robes, est essentiel, tant à l'hôpital, où elles sont très présentes, que lors du retour à la maison. A ce moment-là en effet, un grand vide peut être ressenti, les patients et leurs familles ayant perdu le soutien quotidien de l'équipe hospitalière."Les durées d'hospitalisation sont de plus en plus courtes, le temps psychologique ne correspond pas au temps hospitalier, constate souligne Philippe Unwin,magasin lacoste en ligne, l'un des parents fondateurs de Source Vive en 1989. Les centres référents, qui devraient en principe prendre en charge les soins de support pour les enfants malades et leurs proches, n'ont pas les moyens de le faire, et privilégient bien sûr le plus urgent,lacoste jean complice, le traitement de l'enfant.""Mais, poursuit M. Unwin, nous manquons cruellement de moyens pour faire face, et il est maintenant indispensable Related articles:

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