tiste, en une communauté représentant le peuple de Dieu en marche. 2 500 évêques venus du monde entier ont ainsi ferraillé pendant six ans sur la messe en latin,ralph lauren femme, l’œcuménisme, la justice sociale, la place des pauvres et pour finalement laver les Juifs de l’accusation de peuple «déicide».Mais à peine dix années plus tard, et encore sous le choc de Mai 1968 qui secoua l’université de Tübingen où il était professeur de théologie, Joseph Ratzinger a commencé à s’interroger sur les excès du concile. «Fiers et sûrs de la victoire,ralph lauren homme, nous avions muré la porte d’une époque révolue et déclaré aboli tout ce qui était derrière», écrivait-il, affirmant que «de l’autocritique, nous sommes passés à l’autodestruction». Dans le radicalisme révolutionnaire marxisant,ralph lauren soldes, Ratzinger voit les risques d’un nouveau totalitarisme. A ses yeux, le communisme et le nazisme, avec leur commun mépris de la vie humaine et leur même négation de Dieu, ne sont guère différents.Né le 16 avril 1927 dans un village de Bavière près de Passau, Joseph Ratzinger n’a en effet jamais oublié ce que fut le IIIe Reich. Son père était un gendarme catholique fervent, très conservateur, mais antinazi, comme bon nombre de croyants indignés du paganisme aryen martelé par le régime. «Mon père vit très clairement que la victoire de Hitler ne serait pas celle de l’Allemagne, mais celle d’un antéchrist annonciateur de temps apocalyptiques», explique ce cadet d’une famille de trois enfants. Joseph Alois Ratzinger entre au séminaire en 1939, à 12 ans, ce qui ne le dispensera pas, deux années plus tard, de l’adhésion obligatoire aux Jeunesses hitlériennes, comme près de 90% des jeunes de son âge. Puis, il est mobilisé dans la DCA (défense antiaérienne), avant de passer à la Wehrmacht sous la direction «d’idéologues fanatiques». Ils font pression pour qu’il se porte volontaire pour la SS. Il rétorque qu’il veut être prêtre et se voit congédier avec insultes et moqueries.Profitant du chaos à l’approche des Alliés, Ratzinger quitte l’uniforme et rentre chez lui, puis, identifié comme soldat, passe quelques mois dans un camp de prisonniers américain avant d’être libéré. Joseph Ratzinger n’a pas été nazi mais il a dû, comme des millions d’Allemands, servir le Reich. Cela, il ne l’a jamais oublié.A contre-courant des modes du mondeQuelques années plus tard, il est ordonné prêtre. Il n’a pas la vocation pastorale. Sa passion, c’est l’étude : celle des théologiens et pères de l’Eglise, mais aussi de penseurs tels le philosophe juif Martin Buber. La responsabilité allemande dans la Shoah l’a toujours hanté. Dans les années 70, le Ratzinger recentré participe à plein à l’aventure éditoriale de la revue Communio, avec des théologiens de renom tels Urs von Balthazar ou Henri de Lubac, afin d’affirmer une identité catholique plus forte dans la société et dans une Eglise en proie à la confusion. L’intelligence et la détermin Related articles:

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