jolie banalité. Je ne savais pas ce que ce texte pourrait donner sur scène. Sans mélodie. Hier, pour la première fois j ai fait sonner Toujours un coin qui me rappelle devant un public. Je suis mal placé pour savoir si c était un beau moment. Je sais juste que j étais bien. Et que Sarko était loin. A demain.Réagissez à l article Mardi matin, grosse matinée de travail. Quatre heures de filage dans le petit salon de notre maison à décortiquer le moindre de nos déplacements. La veille au soir, premier vrai filage en condition sur le plateau du théâtre des Corps Saints. J en suis ressorti dans un état d extrême tension. L impression d avoir passé l heure de la représentation en apnée. Tout allait trop vite, pour moi. Les changements de costume ont tous été éprouvants. Pas assez de temps, pas assez d espace, la coulisse étant réduite à sa plus simple expression: un bout d escalier, qui plus est, emprunté par les autres compagnies. Bref mardi matin, http://www.saclongchampppascher.fr - longchamp pas cher , j avais un besoin urgent de retrouver le plaisir du jeu. Ou plus exactement un espace-temps confortable pour me rassurer. Le soir, http://www.raybanlunettespascher.fr - lunettes de soleil , à 18 heures, était prévue la générale, http://www.saclongchampppascher.fr - sacs longchamps pas cher , dernière marche avant la première. J emploie l imparfait car de générale, il n y en eut pas. A 15 heures, Matthieu l autre comédien de Comme d habitude, s est levé de table et s est d un seul coup tordu de douleur. Un mal au ventre et un mal au dos à lui arracher des pleurs. Je vous vois venir avec vos gros sabots crottés de psychologie à deux francs: «Le mal de ventre la veille de la première pour son premier festival Avignon, c est pas étonnant. Il somatise le petit comédien. Rien de plus que de la peur au ventre». Et je lis déjà les commentaires moqueurs sur le mode: «Hé, les gars il ne fallait pas s attaquer à Avignon, c est trop gros pour vous. Un peu comme si vous vouliez traverser l Atlantique à la voile, après un stage d initiation aux Glénans.»Et bien, non, permets-moi, cher lecteur, de te dire que tu te mets le doigt dans l œil. Il n est ici question ni de somatisation, ni de stage de Glénans, mais de colique néphrétique. En tout cas, selon le diagnostic du médecin. Et que cela n a rien à voir avec la somatisation. Juste la faute à pas de chance. Résultat: Matthieu est resté au lit le reste de la journée. Et la Générale? Vera, la metteur en scène, a remplacé Matthieu pour me donner la réplique, le texte en main. Ça ressemblait beaucoup plus à une séance de travail qu à une générale. Mais bon, déjà ça de pris.Et la première de demain alors? Personne n en sait rien. Tout dépendra des analyses de sang et d urine de Matthieu. En tout cas, le moral, lui, a pris un sacré coup sur la tête. Comme un méchant rosé avalé trop vite. Alors au cas où, on doit manquer aussi la première, je vous invite à aller voir un extrait vidéo de la première version du spectacle. Juste pour forcer le destin. A demain, avec j espère de meilleures nouvelles.Réagissez à l article On manque cruellement de temps... ici. C est à se demande
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