iant un point de vue intitulé Faut-il condamner un baiser sur une toile ? (Le Monde du 28 juillet), ce quotidien a provoqué une vive émotion chez les artistes et dans les musées où l'on n'imaginait pas que le geste de Rindy Sam, qui a déposé le 19 juillet une marque de rouge à lèvres sur un tableau de Cy Twombly exposé à la Collection Lambert à Avignon, méritait un débat. Car l'acte de vandalisme est devenu un scoop relayé par la presse internationale, ce qui a de quoi laisser songeur.On pourrait rappeler ici que Cy Twombly est sans doute l'un des plus grands artistes de notre temps, que ses uvres sont présentes dans les musées du monde entier, et qu'il a récemment reçu une commande du Musée du Louvre pour décorer un plafond. Mais il nous importe surtout d'ajouter que ni la reconnaissance ni le succès n'ont entamé une attitude assez rare à ce niveau de notoriété, http://www.poloralphlaureenpascher.fr - polo ralph lauren femme .A près de 80 ans, Cy Twombly reste un artiste discret, fuyant les mondanités pour continuer encore et toujours à créer, dans le silence de son atelier italien. Informé immédiatement de la dégradation du tableau, il s'en est montré profondément attristé mais ne fera aucun commentaire et s'en remet au musée pour restaurer au mieux et au plus vite l'oeuvre endommagée. Pour notre part, il nous paraît indispensable de répondre aux propos surréalistes qui circulent sur cette malheureuse affaire.Les médias et le texte de Patrick Levieux se plaisent à rappeler sans fin l'estimation marchande de la toile, attisant à coups de millions d'euros le feu du scandale. Ils commettent là un grave contresens : le tableau en question fait partie d'un triptyque, Phèdre, acheté par Yvon Lambert en 1977, à une époque où personne en France ne s'intéressait vraiment à Cy Twombly, tandis que les musées à l'étranger étaient assez avisés pour acquérir des oeuvres avant que le marché ne les rende inaccessibles.Ce triptyque n'est pas à vendre (le montant cité est celui de l'assurance) : il fait aujourd'hui partie de la collection riche de 1 200 pièces qu'Yvon Lambert a voulu offrir au public en ouvrant en 2000 un musée à Avignon. Pas une galerie, pas une fondation : un musée, dont le financement et le fonctionnement sont publics. Les collections d'art restent souvent dans le domaine du privé, de l'intime : celle qu'abrite l'hôtel de Caumont est offerte à tous les regards. Porter atteinte à une oeuvre qui fait partie du patrimoine commun, c'est d'abord s'arroger le droit de privatiser ce qui appartient à tous, un acte d'égoïsme et d'égocentrisme extraordinaire.Ceux qui visiteront désormais l'exposition ne verront pas le triptyque de Phèdre, oeuvre bouleversante faite "de métaphore, de ciel, d'écriture, d'infini" (selon les mots d'Olivier Kaeppelin, délégué aux arts plastiques), qui n'avait été présentée que deux fois au public en trente ans (au Whitney Museum à New York en 1979).Mais c'est aussi briser la confiance, http://www.poloralphlaureenpascher.fr - chemise ralph lauren , mettre en péril ce dialogue si riche mais si fragile que les musées construisent, http://www.saclongchampppascher.fr - sac longchamp pas cher , jour
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