CourrierInternational.com Monde-Diplomatique.fr Les Rencontres professionnelles Le Monde La Société des lecteurs du Monde Le Prix Le Monde de la rechercheGerard Mortier, le Don Quichotte belge Le MondeTélérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie au Jardin S'abonner au Monde à partir de 1  Services Le Monde "Le gouvernement espagnol n'a aucun intérêt pour la culture. C'est très grave, même si ce problème existe ailleurs." Sans tabous ni effusion, avec ses airs de ne pas y toucher, sa voix douce et posée, Gerard Mortier multiplie les critiques contre la politique d'austérité de Madrid. Il est coutumier du fait : au fil des interviews parues dans la presse espagnole, le directeur du Teatro Real, l'Opéra de Madrid, démontre que sa liberté d'opinion et ses choix artistiques ne souffrent aucune censure. Alors qu'il présente un spectacle du danseur de flamenco Israel Galvan (une oeuvre polémique qu'il a produite lui-même sur le massacre des Gitans par les nazis inspirée de la politique anti-Roms de Nicolas Sarkozy), ce directeur artistique iconoclaste belge est capable de mêler dans une conversation l'héritage franquiste en politique, les dérives nationalistes en Europe, la rigueur que la crise impose aux directeurs d'institutions culturelles et les limites à ne pas franchir.Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en vous abonnant à partir de 1 / mois | Découvrez l'édition abonnésLui n'en a pas. "Une frange du Parti populaire est restée très proche des principes du franquisme, et je vois des décisions prises par le gouvernement qui ne me semblent pas très démocratiques, glisse celui qui dirigea l'Opéra de la Monnaie, à Bruxelles, puis le Festival de Salzbourg, avant de prendre les rênes de l'Opéra de Paris entre 2004 et 2009 et celles de l'Opéra de Madrid. En matière d'éducation, de culture, de recherche, de développement technologique ou d'exploitation du talent artistique, le gouvernement fait des coupes brutales pour essayer de sauver le pays au lieu de réfléchir à le réformer. Un exemple : la TVA est passée de 8 % à 21 % pour la culture, mais de 8 % à seulement 10 % pour le sport", rappelle-t-il. Il relève que "chez les Romains ou en Allemagne, à une époque, avec le culte des Jeux olympiques, on encourageait le sport au détriment de l'éducation pour contrôler le peuple et le détourner d'une connaissance profonde des choses".Baisse des subventions, hausse de la TVA et suppression du ministère spécifique : la culture semble avoir été sacrifiée sur l'autel de la rigueur. Et le Teatro Real a été touché comme les autres. "Nous avons dû licencier une vingtaine de personnes et réduire les salaires de 5 %. Nous avons perdu plus de 50 % des subventions publiques en deux ans. De 28 millions d'euros en 2011, nous sommes passés à 17 millions en 2012, et pour 2013 nous n'aurons que 12 millions, rappel
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