heures, non loin de l'ultime geôle de Marie-Antoinette, veuve Capet ?). Moins connu, le couvent des carmes (70, rue de Vaugirard, Institut catholique) qui, outre l'une des plus gracieuses chapelles baroques de Paris, présente une pieuse évocation des massacres de septembre : en 1792, cent seize prêtres y furent victimes "des effets dépravés de la fièvre populaire ". Sur la façade de Saint-Roch, les traces de balles témoignent d'un assaut autrement plus militaire : la répression des émeutes royalistes du 13 vendémiaire (octobre 1795), deux cents morts dans chaque camp, qui fera sortir le général Bonaparte de sa disgrâce. L'église elle-même, royale s'il en fut, http://www.burberrypaschersacburberry.com - chemise burberry homme pas cher , renferme des oeuvres importantes regroupées par des révolutionnaires éclairés et venent des couvents des jacobins et des feuillants. LES VERTUS DU PALAIS-ROYAL D'humeur moins macabre, le curieux peut vouloir retrouver les lieux où se forgeaient les idées, où s'affrontaient les orateurs, cafés, places, où la parole fut reine. Direction Palais-Royal : jardin où, le 13 juillet 1789, Camille Desmoulins, juché sur une table, enflamme ses auditeurs ; galeries où la stricte vertu républicaine ne fera pas mauvais ménage, les années passant, avec l'autre, la petite vertu ; boutiques où une certaine Charlotte achètera (au no 177 de la galerie de Valois) le couteau qui va tuer Marat. Comme plusieurs de ses amis ou rivaux, Marat habite la rive gauche, autour de l'actuel carrefour de l'Odéon. La maison de Marat n'existe plus (elle était située au coin de la rue de l'Ecole-de-Médecine et de l'actuel boulevard Saint-Germain) ; celle de Danton non plus, mais sa statue, disent les guides, occupe l'exact emplacement de son salon, dans un passage du Commerce-Saint-André, qui se prolongeait alors vers le sud. C'est d'ailleurs dans ces cours discrètes que l'on retrouve le mieux l'atmosphère de ce Paris-là : passage du commerce Saint-André, où Marat imprimait l'Ami du peuple, ou au café Procope (rue de l'Ancienne-Comédie), premier café de Paris, aujourd'hui restaurant entièrement rénové au tricolore. Et l'on se dirigera vers le théâtre de l'Odéon (Camille Desmoulins habita sur la place aménagée dans le même style pur et sobre). Il est beau comme l'antique, http://www.burberrypaschersacburberry.com - burberry reva petit cocher , ce goût mis en valeur par les architectes des Lumières à la fin de l'Ancien Régime et qui va convenir admirablement... au nouveau, http://www.burberrypaschersacburberry.com - cire rouge burberry . On se plongera avec délectation dans le petit livre quirassemble les idées, les projets et les constructions éphémères que nos chers utopistes, Boullée, Ledoux et Lequeu, traçaient, entre gloire et prison. Ou bien l'on se rendra, d'un coup de métropolitain, à La Villette saluer la rotonde de Ledoux qui, sur l'esplanade-écrin imaginée tout exprès et tout récemment pour elle par Bernard Huet, brille de tous les feux de la Raison. Michèle Champenois Le monde abonnementsProfitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette.S'abonner au Monde partir de 1 Les rubriques du MondeRelated articles:
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