ire. On a le sentiment qu'il est plus difficile, aujourd'hui, de s'insérer sans le baccalauréat. L'impression que "c'était mieux avant"... Une fausse idée ?J'ai passé le baccalauréat au Mans au milieu des années 1980. Mes camarades et moi n'avions pas le sentiment que le rater serait si catastrophique, je peux vous l'assurer ! 60 % d'une génération n'avait pas le baccalauréat à l'époque, http://www.sachermespascherhermes.com - replic hermes belt 80 size , le double d'aujourd'hui, mais les jeunes garçons trouvaient un emploi à la Régie Renault, les jeunes filles aux Mutuelles du Mans. On s'insérait grâce aux réseaux familiaux ; on tirait profit des débouchés locaux. Aujourd'hui, on a presque l'impression que sans le bac, on est un peu condamné à l'échec. Si le jeune tend à se projeter dans les études supérieures, l'échec au bac sera mal vécu. Mais il y a aussi des jeunes pour qui l'orientation vers la vois professionnelle courte est un choix, et pour qui le CAP est satisfaisant ; cela dépend beaucoup du milieu social, et corrélativement du " groupe de pairs " : si tous vos amis, frères et sœurs ont le bac, ne pas l'avoir est stigmatisant, alors que dans une famille où personne n'a fait d'études supérieures, http://www.sachermespascherhermes.com - kelli homme hermes , obtenir un "bon" CAP peut être vu comme une réussite, http://www.sachermespascherhermes.com - hermes picotin blog .Nous avons tous en tête des exemples de réussite de jeunes non diplômés. Est-ce exceptionnel ?Heureusement, pas complètement. Mais on ne peut pas occulter la progression du taux de chômages des jeunes non diplômés. Si l'emploi non qualifié n'a pas disparu, il est de plus occupé par des diplômés. Des bacheliers qui postulent pour des emplois d'opérateur de montage dans des usines automobiles, des bachelières pour des emplois d'aide à domicile, ça n'a plus rien d'exceptionnel. D'où une raréfaction des opportunités pour les non diplômés, dont l'insertion professionnelle est devenue très incertaine, et l'augmentation du risque d'exclusion, professionnelle et sociale. Leur taux de chômage trois ans après leur sortie d'études est de 41 % - plus du double de celui de la cohorte. Et il est encore de plus de 20 % dix ans après ; c'est sept fois plus que pour les diplômés de l'enseignement supérieur.Evidemment, certains parcours défient les statistiques. Ils sont quand même 48 % de non diplômés à avoir un emploi trois ans après leur sortie de l'école. Pratiquement un sur deux, donc. Mais ce n'est un emploi fixe que dans 39 % des cas. Et rarement un emploi qualifié.Est-ce que subsistent des secteurs d'activité où il est plus aisé de s'insérer sans le baccalauréat ?Effectivement. Dans le secteur du bâtiment par exemple, il y a peu de bacheliers, et le baccalauréat n'apporte pas d'avantage significatif : c'est un secteur où le CAP reste un diplôme reconnu. Pour la coiffure, c'est un peu différent car la profession est réglementée : il faut un brevet professionnel équivalent au baccalauréat pour ouvrir un salon. Dans ce secteur, le CAP n'est pas suffisant. Il y a aussi des secteurs où ceux qui n'ont "que" le baccalauréat ne connaissent – presque R
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